Soyez gentils

La Tour 1 de la BNF, site François Miterrand

Je ne suis pas français… Et pourtant, j’écris en français ou, plutôt, j’essaie. Voici donc ma petite contribution. Je veux partager mes lectures, celles que je fais pour la rédaction de ma thèse – qui traîne depuis longtemps -, et celles que je fais pour le loisir.

L’année dernière, 2012, j’ai eu une des plus grandes expériences de ma vie. J’ai travaillé à la Bibliothèque Nationale de France. Moi, qui râlait tout le temps contre cette bibliothèque. Et un jour, j’y étais embauché. J’ai appris à mieux comprendre cette institution et, surtout, à admirer des collections insoupçonnées. Pendant neuf mois, j’ai eu la chance de manipuler une partie des collections nationales françaises, notamment au Palais de Richelieu au Département d’Estampes et photographie, et d’apprendre grâce à une formidable équipe de conservatrices. C’est à partir de cette expérience que j’ai décidé d’écrire en français et d’écrire sur mes lectures, et c’est en partie à elles que je dédie cet effort : Anne-Marie, Evélyne et Nadine, vous m’avez appris un autre aspect de la beauté des bibliothèques.

Lectoholique c’est un mot que je crois avoir lu dans un texte de Guillermo Sheridan, critique littéraire mexicain à la plume  caustique. Lectohólico, donc, fait référence à l’accro à la lecture. Au fil des années j’en suis devenu un. Et la fortune de parler, lire et écrire dans une autre langue n’a fait que accroître ma dépendance. Que ce soit par nécessité (ma thèse) ou par plaisir (oh, le plaisir), je rêve de lire autant que je puisse… Je dresse d’inventaires de lecture que je ne finirais jamais ; je classe les auteurs et les sujets dont je n’aurais jamais le temps d’aborder. Mais je voudrais vous dire que j’essai tous les jours, sans prétentions et surtout, j’espère, sans pédanterie.

Mon plan : de vous raconter ce que j’ai lu, pourquoi et les conclusions que j’en tire. Vous serez les témoins et les critiques de mon travail et petit à petit, on classera toutes ces lectures d’après des critères encore à décider.

Alors, soyez gentils : même dans ma langue maternelle je commets des fautes…